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Aux États-Unis et au Canada, le Black Friday est une journée de soldes, traditionnellement organisée par les commerçants au lendemain de la fête de Thanksgiving, toujours célébré le quatrième jeudi de novembre. Outre-Atlantique, cette journée marque traditionnellement le début de la course aux cadeaux pour les fêtes de fin d’année, avec de fortes réductions sur les prix en boutique comme sur internet. Le lundi suivant est d’ailleurs appelé « Cyber Monday » en raison des promotions qui fleurissent sur la toile.

En France

Le Black Friday s’implante progressivement en France. Poudre aux yeux a mené son enquête et essayé de savoir si le phénomène concernait principalement les marques américaines. Il semble que non, toutes les marques y participent, françaises ou américaines, haut de gamme ou accessible, à l’image classique ou moderne. Il semble cependant que le luxe se tienne encore un peu éloigné de l’opération.

 

Chez Michael Kors

 

Parfois rebaptisé « Super vendredi », « Crazy week-end », « White Friday » ou encore « Vendredi fou » au Québec, il s’impose comme un nouveau grand rendez-vous commercial. Black Friday reste l’expression la plus utilisée sur les vitrines ou autres bannières, en anglais dans le texte. Peu de marques utilisent le terme « Vendredi noir », sûrement en raison de l’image négative que la couleur noire véhicule. A l’origine, cela voulait sans doute dire que les boutiques étaient noires de monde ce jour-là. Pour jouer sur les mots, une marque américaine de cosmétiques a même inventé le « Pink Wednesday ».

 

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Chez benefit cosmetics

Un concept à traduire ?

Sans pour autant expliquer la référence culturelle, les enseignes se sont facilement appropriés le Black Friday. Le nom anglais de l’évènement est pourtant peu pertinent pour les consommateurs en France. Certaines marques choisissent de l’adapter au contexte culturel et ainsi de considérer l’opération comme une période classique de promotions.
Au final, vaut-il mieux rester au plus proche de la référence culturelle ou bien estomper cette influence pour s’approprier au mieux le marché ? La question reste ouverte.